Hélène de Pétigny
1934 - 2022
À notre mère et grand-mère bien-aimée.
Nous vous invitons à nous retrouver le vendredi 6 janvier, 14h30 en l'église Notre-Dame à Cholet pour un temps de célébration.
Vous pouvez aussi nous rejoindre en pensées et allumer une petite bougie, Hélène aimait beaucoup ça. Merci !
Un texte d'Albert↓
Bonjour Hélène, bonjour ma très chère maman,
Ce 31 décembre 2022 est une première journée sans toi, vivante, sur cette belle planète.
Tu as ouvert les yeux le 29 avril 1934, à Moncoutant, dans les Deux-Sèvres, et tu les a définitivement refermés hier soir, ce 30 décembre après un dernier échange avec ta fille Aline.
J'ai eu la chance et le bonheur de pouvoir partager avec toi de nombreux moments de vie sur ces dernières années, semaines et jours, comme j'avais eu la chance et le bonheur de partager en 2005 de nombreux moments de la fin de vie de Jean-Charles, ton mari et mon père.
Je mesure pleinement ce privilège d'avoir accompagné mes parents sur leurs dernières années, de la même manière que j'ai eu la joie d'accompagner mes enfants et de les voir quitter le nid familial.
Ce cycle de la vie et de la transmission porte en lui une forme de magie, d'indicible et de merveilleux. J'ai, en ce matin du 31 décembre 2022, le sentiment d'être pleinement entier et tellement riche de vie.
Merci.
Merci maman d'avoir été celle que tu as été tout au long de ces 88 années de vie.
Petite fille énergique et pleine de rêves, tu as pendant de longues années joué le rôle d'une femme sage et bien rangée, mais ton énergie et ton besoin de partage n'étaient jamais bien loin.
Ton besoin d'amour, alors que tu vivais seule depuis plus de trente ans, semblait sans fond et, si je pouvais par moment le trouver un peu pesant, je ne doute pas que cela me manquera désormais un peu.
Tu semblais avoir peur du changement, mais tu as déménagé plus d'une douzaine de fois dans ta vie, une vie qui n'a pas été un long fleuve tranquille.
Tu disais souvent que tes enfants, Bertrand, Aline, Albert et Guillaume, étaient ta plus grande joie et ta plus grande fierté. On pourrait croire tu as vécu ta vie par procuration, mais ça serait une erreur.
Si je suis engagé dans de multiples causes, si je m'implique ainsi dans les associations qui croisent ma vie, c'est à toi que je le dois.
Tu avais le don des questions innocentes, comme si la petite fille de 7 ans était toujours très présente en toi. Certaines de tes questions pouvaient faire sourire mais, derrière ces remarques, c'était bien souvent l'attention aux autres, aux plus fragiles, qui était présente.
Tes engagements pouvaient même nous inquiéter un peu, comme la fois où tu es partie pour l'ex-Yougoslavie à bord d'un camion pour aller porter des vivres et des couvertures.
Tes questionnements spirituels et philosophiques ont accompagné toute ta vie et je ne compte pas le nombre de discussions que nous avons eues à ce sujet.
Tu as été une grand-mère, une Mamilène, aimante et attentionnée pour tes petits enfants, Dimitri, Alexis, Athena, Marie, Theodora, Noé, Arthur, Sarah et Alice et un premier arrière petit fils, Marin, avec lequel tu auras presque partagé 2 années sur Terre.
Depuis 9 jours, de nombreuses personnes proches de toi ont eu l'occasion de passer te dire un dernier mot. L'équipe de l'EHPAD de La Sagesse où tu résidais depuis le 8 décembre a été exceptionnelle.
Tu as eu une belle mort, à l'image de ta vie.
C'est un premier matin sans toi et je sais que tu n'es pas loin.
Merci maman.
PS : Si vous souhaitez laisser un petit mot sur qui était Hélène pour vous, n'hésitez pas à le faire, je serai heureux de le lire et de le partager avec l'ensemble de la famille.
Ce 31 décembre 2022 est une première journée sans toi, vivante, sur cette belle planète.
Tu as ouvert les yeux le 29 avril 1934, à Moncoutant, dans les Deux-Sèvres, et tu les a définitivement refermés hier soir, ce 30 décembre après un dernier échange avec ta fille Aline.
J'ai eu la chance et le bonheur de pouvoir partager avec toi de nombreux moments de vie sur ces dernières années, semaines et jours, comme j'avais eu la chance et le bonheur de partager en 2005 de nombreux moments de la fin de vie de Jean-Charles, ton mari et mon père.
Je mesure pleinement ce privilège d'avoir accompagné mes parents sur leurs dernières années, de la même manière que j'ai eu la joie d'accompagner mes enfants et de les voir quitter le nid familial.
Ce cycle de la vie et de la transmission porte en lui une forme de magie, d'indicible et de merveilleux. J'ai, en ce matin du 31 décembre 2022, le sentiment d'être pleinement entier et tellement riche de vie.
Merci.
Merci maman d'avoir été celle que tu as été tout au long de ces 88 années de vie.
Petite fille énergique et pleine de rêves, tu as pendant de longues années joué le rôle d'une femme sage et bien rangée, mais ton énergie et ton besoin de partage n'étaient jamais bien loin.
Ton besoin d'amour, alors que tu vivais seule depuis plus de trente ans, semblait sans fond et, si je pouvais par moment le trouver un peu pesant, je ne doute pas que cela me manquera désormais un peu.
Tu semblais avoir peur du changement, mais tu as déménagé plus d'une douzaine de fois dans ta vie, une vie qui n'a pas été un long fleuve tranquille.
Tu disais souvent que tes enfants, Bertrand, Aline, Albert et Guillaume, étaient ta plus grande joie et ta plus grande fierté. On pourrait croire tu as vécu ta vie par procuration, mais ça serait une erreur.
Si je suis engagé dans de multiples causes, si je m'implique ainsi dans les associations qui croisent ma vie, c'est à toi que je le dois.
Tu avais le don des questions innocentes, comme si la petite fille de 7 ans était toujours très présente en toi. Certaines de tes questions pouvaient faire sourire mais, derrière ces remarques, c'était bien souvent l'attention aux autres, aux plus fragiles, qui était présente.
Tes engagements pouvaient même nous inquiéter un peu, comme la fois où tu es partie pour l'ex-Yougoslavie à bord d'un camion pour aller porter des vivres et des couvertures.
Tes questionnements spirituels et philosophiques ont accompagné toute ta vie et je ne compte pas le nombre de discussions que nous avons eues à ce sujet.
Tu as été une grand-mère, une Mamilène, aimante et attentionnée pour tes petits enfants, Dimitri, Alexis, Athena, Marie, Theodora, Noé, Arthur, Sarah et Alice et un premier arrière petit fils, Marin, avec lequel tu auras presque partagé 2 années sur Terre.
Depuis 9 jours, de nombreuses personnes proches de toi ont eu l'occasion de passer te dire un dernier mot. L'équipe de l'EHPAD de La Sagesse où tu résidais depuis le 8 décembre a été exceptionnelle.
Tu as eu une belle mort, à l'image de ta vie.
C'est un premier matin sans toi et je sais que tu n'es pas loin.
Merci maman.
PS : Si vous souhaitez laisser un petit mot sur qui était Hélène pour vous, n'hésitez pas à le faire, je serai heureux de le lire et de le partager avec l'ensemble de la famille.
Un texte d'Aline↓
Ce soir est un grand soir ! J'ai retrouvé ma maman.
D'habitude au moment des décès on parle de perdre un être cher. Cette expression m'a toujours étonnée.
Et bien moi, je n'ai pas perdu ma maman, je l'ai retrouvée !
Quelle belle aventure, quelle belle expérience, ma maman m'a offerte ce soir !
Ma grand-mère, Clémence, la maman de ma maman, m'avait fait un très beau cadeau lors de son départ vers l'autre monde. En digne fille de sa mère, Hélène, ma maman, m'a fait à son tour le cadeau d'un beau départ, en douceur. Elle m'a laissé l'accompagner dans ses deux dernières heures.
Après plus de deux heures près d'elle, je l'ai quitté, l'ai embrassé et lui ai dit "je reviens demain", et le temps de rentrer chez moi, dix minutes, et elle s"était envolée ! Ah que j'admire son courage elle qui avait si peur ces derniers jours. Que je suis heureuse pour elle ! Comme l'enfant qui lâche la main rassurante, s'élance pour la première fois, et marche en riant, étonné de sa liberté, elle a su lâcher, s'élancer vers un monde inconnu, une aventure extraordinaire, Elle a eu le courage de faire confiance à la vie. Elle m'a fait le cadeau de la naissance ainsi que celui de me laisser l'accompagner vers ce nouveau monde.
Que je suis heureuse d'avoir pu vivre pleinement ces derniers jours.
Que d'émotions !
Pas de tristesse, pas de douleur, mais de l'émotion en pagaille ! Des moments intenses et riches.
Quelle aventure !
Ce n'est pas tous les jours que l'on retrouve sa maman !
D'habitude au moment des décès on parle de perdre un être cher. Cette expression m'a toujours étonnée.
Et bien moi, je n'ai pas perdu ma maman, je l'ai retrouvée !
Quelle belle aventure, quelle belle expérience, ma maman m'a offerte ce soir !
Ma grand-mère, Clémence, la maman de ma maman, m'avait fait un très beau cadeau lors de son départ vers l'autre monde. En digne fille de sa mère, Hélène, ma maman, m'a fait à son tour le cadeau d'un beau départ, en douceur. Elle m'a laissé l'accompagner dans ses deux dernières heures.
Après plus de deux heures près d'elle, je l'ai quitté, l'ai embrassé et lui ai dit "je reviens demain", et le temps de rentrer chez moi, dix minutes, et elle s"était envolée ! Ah que j'admire son courage elle qui avait si peur ces derniers jours. Que je suis heureuse pour elle ! Comme l'enfant qui lâche la main rassurante, s'élance pour la première fois, et marche en riant, étonné de sa liberté, elle a su lâcher, s'élancer vers un monde inconnu, une aventure extraordinaire, Elle a eu le courage de faire confiance à la vie. Elle m'a fait le cadeau de la naissance ainsi que celui de me laisser l'accompagner vers ce nouveau monde.
Que je suis heureuse d'avoir pu vivre pleinement ces derniers jours.
Que d'émotions !
Pas de tristesse, pas de douleur, mais de l'émotion en pagaille ! Des moments intenses et riches.
Quelle aventure !
Ce n'est pas tous les jours que l'on retrouve sa maman !
Un texte de Guillaume↓
Maman
J'ai couru pour arriver le premier,
Chez le boucher ou le crémier,
J'me suis perdu en chemin,
Maintenant je fais moins le malin !
Le petit dernier, le complice,
le mariole, le rigolo de service
Qui va-t-il faire rire ? t'es plus là.
D'un coup mes blagues tombent à plat.
J'ai tourné, retourné dans mon lit
Les souvenirs de moi riquiqui
J'ai pas trouvé une seule fois
Où tu m'as grondé. Croix de bois…
J'ai cherché, pataugé, sans arrêt,
Des bêtises pas beaucoup j'en ai fait,
Mais tu as laissé tous les jours,
A mes envies libre court.
Pour toi j'étais toujours le plus drôle,
le plus beau de tous les guignols,
Le plus intelligent, le plus charmant
Un grand poète désarmant !
Dans tes yeux on pouvait être tout
Ce qu'on voulait, c'était fou.
Alors on rêvait, c'était chouette
Tous les jours c'était un peu la fête.
Parfois juste sur un coup de tête
Paf, on partait, pas de trompettes,
Pour aller à l'autre bout du pays
Pas de tambour, juste suivre ses envies.
J'ai gardé un peu de tout cela,
Je l'espère en tout cas,
J'aime retrouver mes amis, rire
Etre curieux, toujours découvrir.
Allez, on va pas se mentir,
A la fin c'était pas ton délire,
Toujours tu as aimé courir,
Sauter, faire le poirier, rebondir.
On était trop loin, t'étais triste,
On venait, on était des touristes,
Pour toi qui aurait voulu qu'on soit là
Tous les jours, toute la vie près de toi.
Tout cela je voulais te le dire,
Une dernière fois te faire rire,
J'ai couru, pour arriver le premier
Mais en chemin je me suis égaré.
T'es partie mais ça fait quelques temps
Que pour moi tu vivras ma maman
Pour toujours et surtout pour longtemps
Dans le rire, de mes adorables enfants.
J'ai couru pour arriver le premier,
Chez le boucher ou le crémier,
J'me suis perdu en chemin,
Maintenant je fais moins le malin !
Le petit dernier, le complice,
le mariole, le rigolo de service
Qui va-t-il faire rire ? t'es plus là.
D'un coup mes blagues tombent à plat.
J'ai tourné, retourné dans mon lit
Les souvenirs de moi riquiqui
J'ai pas trouvé une seule fois
Où tu m'as grondé. Croix de bois…
J'ai cherché, pataugé, sans arrêt,
Des bêtises pas beaucoup j'en ai fait,
Mais tu as laissé tous les jours,
A mes envies libre court.
Pour toi j'étais toujours le plus drôle,
le plus beau de tous les guignols,
Le plus intelligent, le plus charmant
Un grand poète désarmant !
Dans tes yeux on pouvait être tout
Ce qu'on voulait, c'était fou.
Alors on rêvait, c'était chouette
Tous les jours c'était un peu la fête.
Parfois juste sur un coup de tête
Paf, on partait, pas de trompettes,
Pour aller à l'autre bout du pays
Pas de tambour, juste suivre ses envies.
J'ai gardé un peu de tout cela,
Je l'espère en tout cas,
J'aime retrouver mes amis, rire
Etre curieux, toujours découvrir.
Allez, on va pas se mentir,
A la fin c'était pas ton délire,
Toujours tu as aimé courir,
Sauter, faire le poirier, rebondir.
On était trop loin, t'étais triste,
On venait, on était des touristes,
Pour toi qui aurait voulu qu'on soit là
Tous les jours, toute la vie près de toi.
Tout cela je voulais te le dire,
Une dernière fois te faire rire,
J'ai couru, pour arriver le premier
Mais en chemin je me suis égaré.
T'es partie mais ça fait quelques temps
Que pour moi tu vivras ma maman
Pour toujours et surtout pour longtemps
Dans le rire, de mes adorables enfants.
Un texte d'Alexis↓
Coucou Mamilène, nous voilà tous réunis aujourd'hui pour célébrer ta mémoire, cela doit te faire plaisir toi qui appréciait par dessus tout ces moments là, ces journées en famille où rien d'autre ne comptait que de profiter les uns des autres.
Aujourd'hui tu n'es pas là, pas là physiquement du moins, j'espère que tu es avec nous de là où tu te trouves actuellement.
Dommage que nous attendions toujours un anniversaire ou un enterrement pour nous donner l'occasion de ce genre de réunion, il faudrait inventer les jours-versaires, les semaines-versaires ou les mois-versaires ou tout simplement les jours de fêtes sans raison, un non-anniversaire comme dirait le chapelier fou dans Alice au pays des merveilles.
Toi qui rêvais d'aventure et de parcourir le monde, voilà que tu es partie pour le plus grand des voyages.
Bravo pour tout ce que tu as su semer pendant ton escale à Cholet, ta bonne humeur, ta bonté, ton amour, la vie, Mamilène un merveilleux Merci.
Aujourd'hui tu n'es pas là, pas là physiquement du moins, j'espère que tu es avec nous de là où tu te trouves actuellement.
Dommage que nous attendions toujours un anniversaire ou un enterrement pour nous donner l'occasion de ce genre de réunion, il faudrait inventer les jours-versaires, les semaines-versaires ou les mois-versaires ou tout simplement les jours de fêtes sans raison, un non-anniversaire comme dirait le chapelier fou dans Alice au pays des merveilles.
Toi qui rêvais d'aventure et de parcourir le monde, voilà que tu es partie pour le plus grand des voyages.
Bravo pour tout ce que tu as su semer pendant ton escale à Cholet, ta bonne humeur, ta bonté, ton amour, la vie, Mamilène un merveilleux Merci.
Les mots d'Hélène↓
Voici le texte qu'elle a lu à sa famille et à ses ami.e.s lors de ses 80 ans.
Merci à mes enfants qui sont toujours très présents quand il m'arrive quelque chose (vous voyez ce que je veux dire). Mais... mais ils ne sont pas toujours très indulgents... quand je ne comprends pas, ou quand je ne suis pas assez rapide avec leurs explications et ça les énerve beaucoup Oui... mais ce sont mes enfants alors... moi aussi je suis indulgente et je ne dis rien. Et puis je suis très mère poule.
J'aime quand nous sommes tous réunis, petits et grands. C'est ma grande joie. En fait... c'est ma vie.
Il y a longtemps, j'avais cherché quel était mon but dans la vie et j'avais trouvé : mon but c'était mes enfants et petits enfants. C'est peut-être très égoïste me direz vous, tant pis, je suis égoïste et ça me va très bien.
Merci à ma chère belle soeur qui m'a beaucoup aidé dans des moments difficiles.
Merci à mes frères et soeurs d'être présents aujourd'hui.
Merci, merci à vous tous.
Je vous remercie de tout mon coeur d'être là aujourd'hui.
Ce fait tout drôle de savoir qu'on a cet âge là.
Vous, vous n'y pensez pas. Ce sont les autres, les personnes qui vous entourent qui vous le rapellent.
- Attention tu peux tomber
- Tu n'es pas fatiguée ?
- On n'est plus tout jeune hein !
Merci à mes petits enfants que j'aime très fort, de tout mon coeur.
Merci à mes enfants qui sont toujours très présents quand il m'arrive quelque chose (vous voyez ce que je veux dire). Mais... mais ils ne sont pas toujours très indulgents... quand je ne comprends pas, ou quand je ne suis pas assez rapide avec leurs explications et ça les énerve beaucoup Oui... mais ce sont mes enfants alors... moi aussi je suis indulgente et je ne dis rien. Et puis je suis très mère poule.
J'aime quand nous sommes tous réunis, petits et grands. C'est ma grande joie. En fait... c'est ma vie.
Il y a longtemps, j'avais cherché quel était mon but dans la vie et j'avais trouvé : mon but c'était mes enfants et petits enfants. C'est peut-être très égoïste me direz vous, tant pis, je suis égoïste et ça me va très bien.
Merci à ma chère belle soeur qui m'a beaucoup aidé dans des moments difficiles.
Merci à mes frères et soeurs d'être présents aujourd'hui.
Merci, merci à vous tous.
Je vous remercie de tout mon coeur d'être là aujourd'hui.
Ce fait tout drôle de savoir qu'on a cet âge là.
Vous, vous n'y pensez pas. Ce sont les autres, les personnes qui vous entourent qui vous le rapellent.
- Attention tu peux tomber
- Tu n'es pas fatiguée ?
- On n'est plus tout jeune hein !
Merci à mes petits enfants que j'aime très fort, de tout mon coeur.